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La méthode BISOU : ou comment éviter les achats compulsifs

Il existerait 5 questions à se poser pour éviter tout achat compulsif. C’est simple et c’est la promesse de la méthode BISOU. On vous explique en quoi cela consiste.

La méthode BISOU, c'est quoi ?

Cet acronyme a été inventé par deux autrices militantes pour l’écologie, Herveline Giraudeau et Marie Duboin, et repose sur un principe simple : à chaque lettre du mot BISOU, correspond une question à se poser avant d’acheter. L’objectif ? Eviter les achats impulsifs et favoriser une consommation plus responsable. Et consommer de façon plus minimaliste.

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B comme besoin

La première question à se poser : Ai-je vraiment besoin de cet objet ?

Nos placards regorgent d’objets qui ont servi une ou deux fois tout au plus, nous encombrent plus qu’autre chose. L’idée est alors de se demander si on a vraiment besoin d’acheter quelque chose de nouveau, et surtout pourquoi ? Il s’agit donc de faire la différence entre un besoin, un désir ou une envie. Et de privilégier ceux qui sont vraiment importants.

I comme Immédiat

La seconde question : Puis-je attendre avant de faire cet achat ?

Si la réponse est oui, alors autant attendre. Peut-être qu’entre temps, vous n’en trouverez plus le besoin. Si c’est le cas, on fera alors des économies. On dit qu’il faut attendre un délai de 30 jours pour savoir si l’on a vraiment besoin d’un objet, ou non. 

S comme Semblable

La troisième question : Est-ce que j’ai quelque chose de semblable qui pourrait faire l’affaire ?

Mais aussi, y a-t-il d’autres solutions alternatives à l’achat ? S’il s’agit de matériel de bricolage, par exemple, cela peut être une bonne idée de le louer car on ne les utilise que rarement tous les jours. Pour s’aider, on peut faire une liste des objets que l’on a déjà et n’acheter que ce qui nous manque. En général… pas grand chose ! 

O comme Origine

La quatrième question : L’objet est-il de bonne qualité et adapté à mes besoins spécifiques ?

Il s’agit de se demander si l’achat que l’on s’apprête à faire est de bonne qualité, va durer dans le temps et nous éviter d’en acheter un nouveau dans les prochaines semaines ou mois. Mais aussi où est-ce qu’il a été fabriqué, dans quelles conditions… et si nos valeurs sont en accord avec ce choix. 

U comme utile

Enfin, la dernière question : Comment vais-je utiliser l’objet et pendant combien de temps ? L’idée est de se demander si ce que l’on va acheter est vraiment utile et va nous apporter une aide au quotidien. A-t-on moyen de s’en passer, ou est-ce vital ? Est-ce pour du long terme ou du court terme ? Dans ce cas-là, on peut peut-être opter pour un achat de seconde main plutôt que du neuf.

En moyenne, 2,5 tonnes d’objets seraient accumulées dans les foyers d’après l’Agence de la Transition Écologique.

En vous posant ces questions, vous pouvez éviter les achats impulsifs, réduire les déchets et le gaspillage, et choisir des produits plus durables et respectueux de l’environnement.
Connaissiez-vous la méthode BISOU ?

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About Angélina

Créative, intuitive et bienveillante, Angélina Herbert aime inspirer et susciter des émotions. Elle partage sa passion pour la décoration, ses projets et ses voyages.

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